La « question corse » n’est manifestement pas réglée !
Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac en février 1998, Yvan Colonna est entre la vie et la mort depuis le 2 mars, jour où il a été violemment agressé par un autre détenu de la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône), vétéran du djihad afghan. Si l’on ignore encore ce qui a motivé un tel acte, sa responsabilité en a aussitôt été attribuée en Corse à l’Etat français, taxé depuis d’« assassin » par des milliers de manifestant-e-s, et conspué pour la « vengeance » qu’il exerce en refusant la libération conditionnelle à laquelle ont droit légalement les trois membres du « commando Erignac » encore emprisonnés.
Grain à moudre
Répression / Anti-rep
10-03-2022